Les cow-boys sont de retour

Non vraiment, je ne suis pas prêt de changer d’avis sur nos forces de l’ordre actuelles ; avec des méthodes comme celles-là, je comprends qu’ils soient mal aimés par une très grande majorité d’entre nous qui a déjà eu affaire à eux pour des raisons diverses et variées. Les faits sont très simples, comme en témoignent les deux photos ci-dessous. Je n’ai pas pu voir le feu rouge qui était entièrement occulté par le bus de la RATP. Ilm’était donc impossible de m’arrêter. La police me demanda de me ranger quelques mètres plus loin. Et là, je me suis retrouvé à bord de ma Smart, véhicule qui m’a permis à ce moment-là un spectaculaire retour dans le temps, au Far West plus exactement ! il ne manquait plus que des chevaux ; les flingues étant déjà là. Les trois cow-boys, les sherifs du Comté, se sont approchés de ma monture.

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- Un sheriff « Alors comme ça, tu n’as pas vu le feu ? ».

- Moi « Le premier était vert et je me suis arrêté au deuxième ».
- Le sheriff « Non ça, c’est le troisième ».
Je descendis donc de ma monture pour constater effectivement qu’il y avait bien un feu entre les deux autres.

- Moi « Je ne l’ai pas vu désolé, mais la diligence (le bus) qui se trouvait là ne m’a pas permis de voir ce feu. » (Pour le désolé précédent, là, je plaisantais, faudrait quand même pas pousser).
- Le sherif « Et alors, c’est pas mon problème ! Diligence, pas diligence, j’veux rien savoir ». p15-2.jpg 

 

Un dialogue de sourd s’engage, et comme ils ont tous les droits et toujours raison, il vaut mieux ne pas insister pour ne pas finir au poste avec les menottes pour un simple feu. Franchement, ils m’ont foutu les jetons. Trois jeunes flics en civil avec une charrette banalisée, mal rasés, mal fagotés, dans le genre « gainsbard » à la belle époque, ça fout la trouille ! 

Conclusion : 90 euros d’amende et quatre points, que je vais contester*. On verra derrière qui la justice se place. Pour finir, je suis sûr que vous vous souvenez du film avec Jean-Paul Belmondo, « Flic ou voyou », très franchement, il devient difficile de les dissocier ! 

* Si ça vous arrive, vous pouvez toujours contester

en évoquant les articles : R. 417-9 – R. 417-10 R. 417-11 – R. 417-12 du Code de la Route à propos des stationnements dangereux, notamment à proximité des intersections. Ça doit être valable aussi et surtout pour les transports en commun, qui s’arrêtent toujours à proximité des intersections.
Et lorsque c’est après, ça permet de bloquer le trafic…
Elle est pas belle la vie ? 

Ludovic Thomas