L’excellence automobile

 

taximagbrossreluire.gifL’EXCELLENCE AUTOMOBILE :

PEUVENT

FAIRE MIEUX !

 

Franck Hummel après avoir piloté, organisa la Ronde Hivernale de Chamonix avant le Trophée Andros et y connut succès et réussite avant de devoir renoncer face à des conditions climatiques souvent défavorables et des budgets par trop inflationnistes.

A cours d’argent mais pas d’idées, suivant l’exemple d’autres organisateurs comblés : Angoulème, Le Mans Classic, Le Mans Story, sans parler de l’âge d’Or, etc…avec un modèle en mémoire le Festival de Goodwood. Il trouva un accord avec “l’Association desexcellence1.gif Amis du Circuit de Gueux” pour lancer “l’Excellence Automobile” et faire connaître Reims, creuset du sport automobile en France durant un demi siècle. Même le soleil s’invita à la fête et à une commémoration pleine de nostalgie, mais qui doit attirer ces anciennes gloires qui s’illustrèrent entre Thillois, Muizon et la Garenne en Grand-Prix ou sur 12 Heures.

La présence de la Mercedes W196, victorieuse en 1954 avec Fangio, pilotée par Jean Alesi connut un succès d’estime visuel et sonore et attira pas mal de médias d’importance excepté AutoMoto qui se contenta une fois encore -du minimum- contrairement à Turbo. 20 000 spectateurs dont beaucoup n’étaient pas nés quand l’Argentin coiffa Karl Kling sous le drapeau du plantureux et inoubliable Toto Roche, l’âme de l’organisation rémoise. Faudra sans doute allez frapper à la porte d’Alfa Romeo pour attirer l’Alfetta 8 cylindres à compresseur double vainqueur (48 – 51); une berlinette 250 GT Ferrari qui s’imposa au12 Heures ou encore la Gordini de Jean Behra victorieuse en excellence3.gifexcellence4.gif52 au nez et aux museaux des Ferrari de Farina et A. Ascari eux même, et tant de gloires encore vertes les P. Frère, R. Manzon, J.P. Beltoise, J.P. Jabouille, H. Pescarolo, R. Mieusset et d’autres. S.Moss, les Jaguar D. dominatrices des 12 Heures. Du pain sur la planche et quelques détails à revoir dont l’accès aux parkings, un peu fastidieux même si c’est là, la rançon d’un succès renaissant.

Etienne Moity

Photos : Didier Adorni